En 42 après Jésus-Christ:
En 42 de notre ère, selon la tradition, Lazare, Marthe et Marie-Madeleine, accompagnés de Marie Jacobé, Marie Salomé, et Sara, la servante égyptienne échouent en Camargue en provenance de Palestine. Un autre disciple du Christ, Maximin, ainsi que l'aveugle Sidoine sont du voyage, au total 8 personnes. La Gaule, en ce milieu du Ier siècle, est barbare, et adorent les dieux celtes.
Cette arrivée va changer l'histoire de France puisque la Provence va être un des premier pays évangélisé.
L'église fortifiée:
Elle fut construite comme une forteresse au XIème et XIIème siècle, elle devait de résister aux assauts d’attaquants venus de la mer, les pirates sarrasins.
Sépultures des saintes Maries:
En 1448, sous le règne du roi René, on mit au jour un puits et une source d'eau douce puis une tête d'homme cerclée d'une lame de plomb. Dans le chœur fut dégagée « une petite grotte. Entre cette grotte et le mur de la chapelle du XIIe siècle, fut dégagé un vestige de mur qui barrait tout le chœur. Il s'ouvrait par une petite porte permettant d'accéder à un oratoire. Dans celui-ci se trouvait une colonne supportant une table de marbre formant autel.
On découvrit là deux corps allongés « dégageant une odeur suave ». Les ossements furent placés dans la chapelle haute.
La Camargue
Les traces de la présence chrétienne antique en Provence sont très nombreuses.
Elles se rapportent aux vies de Marie-Madeleine, sainte patronne de la Provence, de sa sœur Marthe et de son frère Lazare, le « ressuscité », qui est depuis toujours considéré comme le premier évêque de Marseille, ainsi que de leurs compagnons : Maximin, Marie-Salomé, Marie-Jacobé, Sarah, Marcelle... qui furent tous des contemporains du Christ. Arrivés par bateau selon la tradition antique aux Saintes-Maries-de-la-Mer, les signes de leur passage en Provence sont nombreux, cohérents et de nature variée en beaucoup de lieux comme à Marseille et aux Aygalades (Marie-Madeleine, Lazare), à Tarascon (Marthe), à Aix-en-Provence (Maximin, réputé premier évêque, et Sidoine, réputé second évêque), à la Sainte-Baume (Marie-Madeleine), à Pignans (Nymphe, sœur de Maximin), à Apt (sainte Anne), à Saint-Maximin (Marie-Madeleine, Maximin) où la Basilique Sainte Marie-Madeleine est considérée comme le troisième tombeau de la Chrétienté après le Saint-Sépulcre de Jérusalem et ceux des Apôtres Pierre et Paul à Rome. L’étude récente du sarcophage et la datation des reliques très exceptionnelles de Marie-Madeleine sont comme une confirmation des traditions orales et des écrits à ces sujets, en cohérence avec toutes les autres reliques, les traditions et la toponymie. Aucune autre région du monde ne revendique d'ailleurs ces saints importants.